Vous souhaitez partir en ERASMUS ? Après le choix de la destination, voici quelques conseils sur les procédures.
Il est conseillé de se renseigner et de se préparer entre 1 an et 6 mois avant la date escomptée de mobilité.
Une fois que les choix ont été établis et la destination sélectionnée, les choses sérieuses peuvent commencer. C’est-à-dire, nombre de papiers et formulaires à remplir et à envoyer. Un des documents le plus primordial est le contrat de mobilité, qui regroupe toutes les informations nécessaires pour le départ. Pour le récupérer, plusieurs solutions : soit on vous l’envoie, généralement par les Relations Internationales de l’université d’origine, soit il est également téléchargeable et disponible sur internet. Une date butoir est notée sur le formulaire, à respecter consciencieusement.
Le document est à faire signer par plusieurs parties: l’étudiant, l’Université (le doyen) et également le responsable de l’échange, c’est également celui qui participe aux décisions importantes comme « Est-ce que je suis favorable ou non au départ de cet étudiant ? »; « Quelle université pour quel étudiant ? ». Il faut donc impérativement le rencontrer et ne pas hésiter à lui poser toute sorte de questions.
Une fois le document signé par l’étudiant et le responsable, les Relations Internationales le transmettent au doyen, une fois que tout est complété, le papier est remis à l’étudiant, qui doit le conserver et commencer d’autres procédures.
Le contrat de mobilité sert entre autre à l’attribution de la bourse Erasmus, d’environ 150-200 euros par mois.
Toutefois, ce n’est pas la seule aide possible. Il est important de préciser que chaque université, région et département a sa propre façon de procéder et son propre calendrier. Il faut une fois de plus, se renseigner auprès des Relations Internationales pour avoir toutes les informations de façon précise concernant votre situation.
Une bourse du Crous est également disponible, pour les étudiants boursiers sur critères sociaux.
L’argent que l’étudiant reçoit pour poursuivre ses études à l’étranger sert surtout à payer le loyer et la nourriture une fois sur place. C’est pour cela que les aides varient en fonction des pays et destinations. Les frais d’inscription des universités étrangères ne sont pas à régler, seulement ceux de l’université d’origine. La somme peut également varier s’il s’agit d’un stage à l’étranger ou d’une poursuite d’études.
Les pays considérés comme étant les plus chers en terme de coûts de vie sont: l’Autriche, la Finlande, le Danemark, la Norvège, la Suède, le Liechtenstein, l’Irlande, le Royaume-Uni et l’Italie, les sommes accordées pour ces destinations sont donc plus importantes.
Il existe également des bourses accordées par les mairies, il faut directement se renseigner auprès d’elles. Des bourses des conseils régionaux et des aides attribuées par les facultés comme le FNAU, pour les étudiants en difficulté.
Parallèlement à cela, il faut établir le programme d’études, toujours avec l’aide des Relations Internationales et du responsable de l’échange à l’université d’origine. Le programme d’études concerne le choix des cours en lien avec la licence française dans l’université d’accueil. Il ne faut pas une totale conformité entre les cours mais une sorte de parallèle et que l’ensemble des cours choisis aient un total de 30 crédits ECTS par semestre.
L’ensemble des procédures est souvent compliqué et source de prises de tête pour les étudiants, même les plus motivés. Il ne faut cependant pas baisser les bras et ne pas hésiter à demander de l’aide et des renseignements auprès de ceux qui les détiennent, ils ont l’habitude de répondre à toutes sortes de demandes. Mieux le départ sera organisé, plus le séjour sera plaisant.